Extrait du journal

C’est à Bruxelles qu’elle vient de s’ouvrir, la semaine dernière, sous la présidence du juge Gary, président de l’Institut américain de l’Acier (Steel. American Instituté). M. Greiner, directeur des célèbres usines Coekerill, qui tout naturellement repré sente la Belgique à la conférence, a fait à un rédacteur de {'Indépendance belge d’in téressantes déclarations sur la matière : . — Ce qui va se passer ? Nous ne le savons guère. Les Etats-Unis ont. pris l’initiative de notre réunion. Il s’agit d’Une entente internationale des métallurgistes. Est-elle possible ? Personne ne saurait le dire quant à présent. Il faudra voir ce que demande ront les Américains. Et aussi les Allemands qui ont forte voix au chapitre. Nous ne nous connaissons pas. Ce n’est pas une raison pour qu’il ne sorte rien de nos con troverses. Si c’est une entente, rien de mieux n est à désirer. Mais ce ne sera pas en un tour de main qu’une entente pareille sera réalisée. En tout cas, nous allons y tâcher... Et la conférence sera mise à l’œuvre. Ses membres sont cent cinquante, venus de tous les pays du monde. Ils représentent, pris en bloc, un certain nombre de milliards, et une somme équivalente d’influence,de puis sance économique. Dès la première séance, après le speech d’usage prononcé par le juge Gary, les idées émises dans ce discours-programme ont été approuvées par l’assistance. Elles tiennent dans ces quelque mots : entente internationale des producteurs de l'acier. Tour à tour, un Allemand, le baron de Bodenhausen, représentant la maison...