Extrait du journal
séance, M. Paul Doumer, qui pieside, prononce l’éloge funèbre de MM Breteau, sénateur de la Sarthe, et Berthoulat, sénateur de Seine-et-Oise. En résumant la carrière de M. Berthoulat. le président rappelle que le défunt, après avoir d’abord appartenu à l’administration préfectorale, avait fait ses débuts dans le journalisme, en 1888, au Progrès de Lyon, dont il était devenu le secrétaire général. Puis on reprend la discussion de l’interpellation de M. Philip sur le monopole de fait que l’administration a concédé à un trust américain dans la réorganisation du téléphone français. M. Paul Laffont, sénateur de l’Ariège, ancien sous-secrétaire d'Etat aux P. T. T., rouvre le débat. « Je considère comme un devoir, ditil, d’assumer ma juste part de critiques adressées à des services auxquels j'ai présidé. C’est moi qui, en 1923, ai fait voter le programme de réfection du réseau téléphonique échelonné sur une dizaine d'années. J'avais mis en exécu tion la première tranche. L’automati que de Paris n’y était pas compris. J'avais passe plusieurs marchés avec diverses sociétés pour quelques gran des villes. On n’y trouvera nul esprit (I-* privilège ni parti pris, si ce n’est •elui d’obtenir les meilleurs appareils aux meilleurs prix et des meilleurs constructeurs. « En 1923, les maisons françaises qui mouraient (l'inanition n’étaient pas en état d'exécuter des commandes, force fut de s’adresser aux étrangers. « Vint la deuxième tranche, qui com prenait les centraux automatiques de Paris Les ingénieurs délibérèrent sur les systèmes à adopter. Le Rotary fut préféré. Ils s’en tinrent, avec raison, a l’unité de système. • M Philip nous déclare qu'il se défie des techniciens. Tout le monde peut se tromper, le bon sens veut cependant que le ministre les consulte sur des appareils aussi compliqués. * D ailleurs, continue le sénateur de 1 Ariège, nous ne sommes nullement à La merci des fournisseurs américains. La firme » Le Matériel Téléphonique » ayant abandonné son brevet, nos cous...
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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