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Le Petit Marseillais, 9 juin 1869

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Le Petit Marseillais
9 juin 1869


Extrait du journal

— Me voilà débarrassé d'un ennemi et de quel ennemi, mon Dieu ! Tiens , la caisse est ouverte, cela ne pouvait pas mieux tom ber. Tout à l'heure, il disait à moi la vie ! A mon tour de dire : à moi tes trésors, pauvre fou ! Les bruits du quai redoublaient cependant. L’avare ouvrit la fenêtre. — J’oubliais. Elle ne donne que sur une cour. Mais qu’est-ce que j’aperçois ? Une lueur rouge illumine le ciel !... Est-ce qu’on aurait mis le feu ?... En ce cas , il faut me hâter. Les regards d’Amant Gueif, se reportè rent sur l'intérieur de l’appartement. Il fris sonna. * Une forme blanche venait d’apparaître. — Quel est ce bruit, que se passe-t-il, mon bon père ? La fille de Jerome Bernard poussa soudain un cri terrible. Elle venait a apercevoir le meurtrier et son père gisant sur le parquet. — Au secours ! au secours, essaya-t-elle de s’écrier. Mais l’assassin s’élança sur elle et posa la main sur sa bettebe Folle de terreur, elle voulut se débattre....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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Données de classification
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