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Le Petit Marseillais, 9 mars 1916

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Le Petit Marseillais
9 mars 1916


Extrait du journal

faire pleuvoir leurs saletés, et je vous prie de croire que c’est un véritable déluge qu’ils nous offrent depuis quelque temps ; l'intéressant vient ensuite, lorsqu'ils mon trent leurs vilaines caboches. On a beau être abruti par la pétarade, on y voit clair dans ces moments-là. « C’est alors notre tour de nous expliquer. On encadre le portrait de ces messieurs aussi juste que possible avec nos marmites, cuvée réservée, puis on prend leur film avec nos moulins à café et on épingle autant que possible ceux qui restent, pour com pléter la collection. Les pentes et les ravins au Nord de Verdun se prêtent merveilleu sement à ce genre de sport. On les a eus, on les a, on les aura ! »> Un engagé volontaire aux tempes grison nantes, qui vient d’être blessé pour la troi sième fois et a pris part à la défense de V..., vendredi dernier, approuve pleine ment son jeune camarade. — Là. dit-il, nous leur avions tendu un piège admirable. Croyant obtenir un facile effet de surprise, ils déclanchèrent soudain une attaque formidable contre le village....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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