Extrait du journal
sur des montagnes, au-dessus de nuages, et nous avons vu, à certain moment, des vésicu les d’eau se déposer sur nos vêtements. Ces vésicules sont de très petites sphères creuses dont la paroi est formée par de l’eau, sous une épaisseur excessivement faible. Si les petites sphères ne sont pas écrasées par une cause quelconque, les vêtements ne sont pas mouillés ; elles sont plus ou moins serrées, selon la densité du nuage et flottent dans l’atmosphère. L’énergie calorique peut se transformer en électricité, et réciproquement. La vapeur d’eau existe dans l'atmosphère, sous l’influence de l'énergie calorique. Deux nuages à forte ten sion échangeant violemment leur électricité, l’eau, à l’état vésiculaire, perd instantanément son énergie et se congèle. C’est l’origine de la grêle. . La Tntèle, en tombant, ne produit pas tou jours des dégâts. On explique le fait facile ment. Si, au moment où le grêlon quitte son nuage, il est, comme le sol, chargé de la même électricité, il tombe par l’effet de la pesanteur et, vu son faible poids, les dégâts produits sont peu considérables. Mais, s’il est chargé d’électricité contraire, le sol l’attire et cette force attractive s’ajoute à la force de la pesanteur. Plus Le sol est électrisé, plus le grêlon frappe fort, et les dégâts peu vent être ainsi considérables. Le danger provient donc de la rencontre de nuages à haut potentiel d’électricité. 11 y a deux moyens de parer à ce danger ; soutirer *»u nuage très chargé une partie de son électricité, ou lui envoyer l’électricité con traire développée par lui-même sur le sol. Son potentiel sera diminué et la grêle ne se formera pas. L’échange de l’électricité d'un, nuage avec celle du sol se fait généralement par dé charges oscillantes, c’est-à-dire.sous la forme de courants alternatifs à haute fréquence. Les paratonnerres ordinaires sont tout à fait insuf fisants ; il faut des paratonnerres conducteurs à très grande capacité électrique, par exemple des bandes de cuivre de six à huit centimètres de largeur et de deux ù trois millimètres d’epaisseur, en communication avec une rivière ou un puits ne tarissant jamais....
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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