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Le Petit Marseillais, 11 avril 1884

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Le Petit Marseillais
11 avril 1884


Extrait du journal

la Société de Lyon reçoit 10,000 francs, et notre département ne donne que cinq cents irancs tan dis que le département du Rhônne donne 5,00o ir. Cependant l’organisation de cette société et le règlement de concours sont des mieux compris en vue de rendre la première et les seconds ac cessibles à tous. Aussi, la Société de tir de Mar seille ouvre plusieurs cibles au public qui peut y concourir au même titre que les sociétaires ; elle ouvre une cible aux officiers des armées de terre et de mer, avec 200 fr. de prix ; le coût n est que de 1 fr. pour 25 balles. Une autre cible est mise gratuitement à la disposition des sous-offi ciers et soldats, avec des prix d’une valeur de 200 fr. Les pionniers ont une cible, avec 100 tr. de prix, à 10 centimes le coup. Deux autres cibles sont encore mises à la disposition des élèves des écoles et des collèges, avec 200 fr. de prix, à 10 c. le coup. Il est impossible de demander un règlement plus libéral, ni d’exiger d’une société privée d’être plus complètement ouverte à tous. Il va sans dire d’ailleurs que la Société de tir de Marseille a été fondée en dehors de tout esprit de parti, et qu’une pensée simplement patriotique a inspiré ses ho norables fondateurs. Mais nous sommes bien obli gés de constater que la population de Marseille, tout en accordant sa sympathie à cette société, n’a pas jusqu’à présent répondu avec beaucoup d’enthousiasme à l’appel de ses membres l’invi tant à venir grossir ses rangs. Si l’on considère,en effet, le chiffre modeste de la cotisation exigée des sociétaires, l’excellente installation de son s'and, l'attrait de ses l'êtes, le passe-temps agréable qu'offre l’exercice du tir, l’intérêt individuel de chaque citoyen à devenir un bon tireur, enfin le sentiment patriotique qui devrait aujourd’hui faire sortir de leur apathie les plus indifférents, on est étonné que cette société ne compte pas au moins 500 membres au lieu de 250. Espérons qu’à force de persévérance et à force de prêcher d’exemple, les membres actuels fini ront par grossir le nombre des adhérents et que leur société finira par avoir le premier rang par mi les sociétés françaises de tir, tout comme Mar seille a le premier rang parmi les villes de Franco qui ont vu naître des sociétés de tir. — Adv....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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