Extrait du journal

M. Paul Meunier rappelle dans quelles con ditions il recueillit la signature de 200 dépiités au bas d’une pétition en faveur de Di*rand, qui, dit-il, fut certainement victime d une erreur. L’orateur expose sur un ton des plus calmes l’objet de sa question. Les dépo tes l’écoutent en silence. M. Paul Meunier. — Je demande seulement au garde des sceaux quelle suite a été don née à la demande de mise en liberté faite, il y a un peu plus de huit jours, par Durand.i Cette lettre a été adressée au président de la! République, c’est-à-dire au gouvernement. J«< demande formellement au gouvernement ne pas joindre cette question à celle de la de mande de révision, qui suit son cours, et ne pas subordonner unà question à l’autre. L’orateur déclare queHa demande de misas en liberté doit être accueillie sans retard, parce que la grâce n’est subordonnée à au cune condition et que l’innocence de Durand est certaine....