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Le Petit Marseillais, 12 novembre 1923

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Le Petit Marseillais
12 novembre 1923


Extrait du journal

chanoine Chabot, que se termina l'impo sante cérémonie qui avait rassemblé une grande foule de fidèles. 1 .'assistance était nombreuse aussi au temple protestant. M. le pasteur Knlten harli, après ill(/mue d lu France, interprété avec beaucoup de sentiment par les chœurs des Dames, rappela, en termes éloquents et émus, l'œuvre accomplie par nos glorieuses armées dont l'héroïsme nous valut la victoire. Un imposant hommage fut rendu aux victime de lu guerre et les parents des héros tombés nu champ d'hon neur se recueillirent devant les plaques eommétnorativés apposées à l’Intérieur du temple. Le service célébré au temjde Israélite avait réuni une grande foule d’assistants aux premiers rangs desquels on remar quait : MM. Garni, vice président du conseil de préfecture, délégué par M. le préfet ; le représentant de M. le général commandant le XVe corps d'armée et de M. le médecin inspecteur du service de santé ; les consuls de Belgique et d'Angleterre : M. Hnoul Valensl, vice président, du Tribunal civil ; le représentant du Tribunal de commerce et d'autres personnalités. Toutes les notabilités Israélites étaient présentes, ayant A leur tête M. Georges David, président du Consistoire. Un chœur composé do gracieuses Jeunes filles, appartenant A la meilleure société Israélite de Marseille, prêtait son concours A celte émouvante cérémonie au cours de laquelle M. le grand rabbin Sachs prononça un discours d’un noble sentiment patrioti que, faisant appel au nom de l’exemple de grande fraternité des combattants sur les champs do bataille, A « celte union des esprits et des volontés pour faire la France toujours plus belle, toujours plus grande, toujours plus prospère par le rayonnement de son génie pacifique, pur son attachement au progrès et son amour pour tout ce qui unit les hommes. » Ajoutons, pour compléter ces notes sur la célébration du fi* anniversaire do l’armis tice A Marseille, que des salves d’artillerie ont été tirées du fort de Notre-Dame de la Garde, le matin A R heures, A midi et A fi heures, et que la voix des cloches de nos églises a retenti aussi en l'honneur do la journée du 11 novembre....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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