Extrait du journal

Au Japon, l’exposition roulante, sœur de l’autre, se prépare. Ce sera un train tout entier qui, prochainement, parcourra le pays avec des échantillons, modernisant ainsi l’industrie antique et universelle du colporteur. Chez nous, où les initiatives de ce genre trouvent, la plupart du temps, visage de bois, comme on l’a vu plus haut, de nouvel les tentatives ont été faites auprès des pou voirs publics pour les intéresser à une ex position flottante autour de la Méditerra née, pour commencer. Vains efforts ! On parlait, l’an dernier, d’un navire qui serait affrété pour cet objet, sans grands frais, sans bruit, et par suite sans trop de chances de suCfcès, à Saint-Nazaire. L’idée avance-t-elle dans la voie de la réalisation ? Il semble qu’on n’entende guère parler de cette croisière. Elle n au rait pas, à tout prendre, l’envergure que surent donner les Allemands à la leur, voilà quelques années, et, ces jours-ci, les Russes et, presque chaque année, les Amé ricains des Etats-Unis. N’est-il pas indiqué, pourtant, qu’une en treprise de ce genre au départ de Marseille, par exemple, aurait toutes les chances de réussir aussi bien que celles des étran gers ? Les Russes vont déjà en organiser une deuxième, tant ils sont satisfaits des résul tats de la première. Cette fois, ce sera l’An gleterre, la France, l’Egypte et les Indes qu’ils visiteront. Sans grands frais, ils montrent ainsi au loin les marchandises qu’ils sont capables de vendre. C’est d’une simplicité qui frappe l’esprit du premier coup. Et l’on se de mande avec perplexité comment un voyage» de circumnavigation aussi utilitaire n’eu...