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Le Petit Marseillais, 15 mars 1912

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Le Petit Marseillais
15 mars 1912


Extrait du journal

La discussion générale du budget de la guerre, qui a occupé la dernière séance de la Chambre des communes, nous permet de prendre aujourd’hui notion exacte des forces que peut mettre en ligne l’armée anglaise. Cette constatation résulte des déclarations portées à la tribune par le colonel Seely, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, répondant à certaines critiques contre l’organisation mi litaire du pays. En 1899, a déclaré le colonel, nous ne pûmes envoyer 10.000 hommes au Natal, sans faire emprunt aux garnisons des Indes, de Ceylan et autres places. J’ai entre les mains un document mar qué « secret », que je mettrai entre les mains de tout membre du Parlement qui désirera le consulter. Tous ceux qui vou dront en prendre connaissance pourront y voir que, si nous avions, aujourd'hui, des renforts à expédier au Natal, ou ail leurs, nous serions à même d’envoyer en quelques jours, 150.000 hommes complètement équipés et susceptibles d’être augmentés trois mois après. Cela pourrait être fait aussitôt que serait lancé le mot « mobilisation ». On a dit qu’il serait désirable d’avoir plus de promotions d’officiers sortant des rangs. Je réponds à cela que, en temps do guerre, ces genres de promotions seraient effectuées sur une large échelle. Le gouvernement entend toujours avoir le meilleur fusil de l’Europe et, dans mon opinion et celle des exports, nous possédons maintenant une telle arme. Quand à notre cavalerie, le ministère de la guerre peut, certifier qu’elle sera toujours tenue en meilleure préparation que celle des cavaleries étrangères. L’état-major général, a ajouté en ter minant le colonel Seely, ainsi que le gouvernement sont d’avis que, après l’envoi d’une force expéditionnaire telle que celle que nous avons déclaré pou voir mettre en ligne, le pays resterait tout de même à l’abri de toute éventualité d’invasion. — E....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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