Extrait du journal

— Oh ! son état est très satisfaisant...Votre fiancé est tout à fait hors de danger. — Quel bonheur ! — Seulemenent il est encore faible et... — Faut-il renoncer au plaisir de le voir aujourd’hui?... — Je np dis pas cela, mais... il faut ména ger le peu de forces qui lui restent... • — Que faire? — Je vais le préparer... — Oui, c’est cela ! Monsieur, que vous êtes ben. — Je ne la suis pas autant que vous le croyez. D’ailleurs, je ne fais que mon devoir. Au bout d’un moment, le médecin revint. — Il ne peut croire qu’il lui sera possible de vous voir aujourd’hui même. Sou émotion est si vive, que je n’ai pas osé lui dire que vous étiez là. Attendez un moment encore et j’irai de nouveau vers lui. — Monsieur le docteur, je voulais vous de mander... L’état d’Auguste exige-t-il qu’il reste ici? Ne pourrait-un pas le faire trans porter à la maison ? — Impossible pour le moment, du moins. — Quel dommage ! — Il n’est pas mal ici... — Oui, mais je ne puis... — Je comprends... vous ne pouvez voua dévouer pour lui, vous ne pouvez passer des nuits entières à son chevet... vous ne pouvez le soigner vous-méme... Ange que vous êtes!... — Oh! monsieur. — Voyons, n’ai-je pas deviné votre pensée? Mais je vais retrouver notre malade. L’excellent homme s’approcha de nouveau de la victime de Jeannot. — Monsieur le docteur, fit le pauvre Au guste, vous m’avez donné une espérance qui me tuerait si elle ne se réalisait pas. — Soyez tranquille... — Quelle joie !...