Extrait du journal

portés!... Cette observation, il ne l’avait pas faite tout d’abord... 11 y pensait main tenant!... Et Clément, le misérable! avait voulu ensuite se venger sur la pauvre bête !... Et voilà que c’était cette vengeance, par la logique même des choses, qui le perdait, puisqu’elle mettait en cause Maladie qui savait tout et qui, pour se défeudre contre une accusation, devait tout dire ! Oui, le crime de Clément était évident. Et il n’y avait pas jusqu’à l’explication de ce crime qui ne lui apparût, également, évidente ! , , . „ Cette explication, la voici, telle que 1 avait trouvée le comte. La lettre de suicide, dont Jean-Marc avait nié être l’auteur, c’était Clémeut qui l’avait écrite ! Pourquoi ? Parce que, dans sa haine aveugle contre les deux amis, s’attaquant au plus faible d’abord avant de se débarrasser du plus dangereux, il avait voulu assassiner JeanMarc. Et, froidement, il avait préparé cet as sassinat en s’arrangeant de manière que ce meurtre passât pour un suicide. 11 avait dérobé, dans le tiroir du Jeune homme, son revolver chargé... il s’était dôrrUisé en revêtant des habits d’ouvrier, — Tout cela paraissait maintenant très clair ; il avait attendu Jean dans la foret ou il sa vait sans doute qu’il passerait le soir, à son retour. H s’était caché dans les broussailles : un homme avait surgi devant lui, tout à coup dans l’obscurité rendue plus profonde en core par les arbres, et Clément, épouvanté par l’idée de son crime, avait tiré, au ha sard. sur cet homme. Et c’était Nativelie qu’il avait tué, non , Jean-Marc....