Extrait du journal

un pas en avant et fut tombé comme une masse inerte, si lo sergent no s’était préci pité au-devant de lui pour le retenir dans ses bras. —Ah! vous voyez bien, fit-il sourdement, quand Je vous disais que cela me serait impossible. Et ne pouvant profiter de la générosité de cette fille, n’ayant plus rien à attendre de personne, il se laissa choir sur le sol avec un air de résignation farouche. . A cette vue,.l’amazone sentit son cœur se serrer et comprit que sa tentative n’avait plus désormais aucune chance de réussite. Cet homme qu’elle aurait voulu sauver à tout prix était maintenant irrévocablement perdu. Elle porta ses deux mains à son visage, puis les laissa tomber le long do son corps avec un geste d’accablement, tandis que le sergent, dont l’énergie semblait grandir encore devant ce nouvel obstacle, se pen chait vers son chef et lui disait tout bas : — Mon lieutenant, il faut partir, il faut partir, entendez-vous, quand même, coûte que coûte. Lo temps s’écoule et les heures nous sont comptées. Si l’aube nous surprend ici, c’en est fait de nous, car, vous le savez, l’aube, c’est la mort. Essayez donc, faites un suprême effort, domptez votre douleur, mais au nom du ciel, venez, venez, je vous en conjure. — Et si je ne puis fournir la moindre course, si, loin de m’associer à votre éva sion, je paralyse votre fuite à tous deux? — Eh bien, que risquons-nous en somme 1 D’être tués sur place, si nous ne voulons pas...