Extrait du journal

regard ému la tète blonde de la malheureuse jeune femme. . , Il reprit en fixant Marcel Desbordes : — Tu entends, petit ? Marcel eut un adorable mouvement. Troublée par ses souvenirs, touchée des pa roles du Bordelais, Hélène tenait sa tète baisDe grosses larmes avaient jailli subitement de ses yeux et roulaient sur son visage. 11 se leva, se pencha sur elle, effleura ses magnifiques cheveux d’un baiser et dit de su voix caressante, qui fut entendue de tous : — Bouville a raison 1 Nous avons été. moi surtout; car il n’a péché que par excès d'ami tié, de grands coupables. Je le reconnais de vant nos vieux amis ici présents. Je jure de vous aimer toute ma vie et, si je manque a ma parole, que Dieu me frappe ! Hélène pleurait toujours. Soi» émotion était profonde, mais non sans consolation. Elle se sentait environnée de sympathies._ La Vove lui-même s'était montré ce qu'il était d’erdinsire, presque parfait. Bouville pressa les mains de la jeune femme entre les siennes et lui répéta tout bas : — Oui, je suis honteux de ce que j’ai fait ; je vous en demande pardon, mais je veux que ce soit pour votre bonheur. Et Kermei, d’une voix frémissante et grave : — Puissiez-vous être heureuse ! Elle secouait la tète. Léontine lui demanda au bout d’un instant : ~ A quoi penses-tu 7 — A lui. — A. M. de Bures î — Oui, à Jean de Bures, mon marvet aussi à l’Aubière, à ses habitants..* â mon pauvre oncle... - — Il viendra te voir... Elle eut un geste de refus.< •— Dans ce luxe, fit-elle en secouant la >ete, ah ! Dieu, non ! — Pourquoi...