Extrait du journal

vue. niveler le sol et les*prairies, pour les re mettre en état ensuite. Il est vrai que c’est une raison ; mais c’est une raison qui est trop fréquemment mise en avant quand il s’agit d’organiser une rejouis sance à Marseille. A vrai dire, toute la partie du parc située en bordure de la plage ost ren due inutilisable par l’occupation des barrières et chemins de courses. Alors qu’on pourrait organiser de très belles fêtes dans cette por tion du parc, on en a toujours été empêché par cette sorte de. monopole hippique, qui de vient de plus en plus gênant. Je ne vais pas jusqu’à prétendre — quoique ce. soit un argument soutenable — que les courses pourraient être organisées sur un au tre terrain et avec un appoint contributif moindre du domaine public ; mais, à mon sens, le parc Borély est tout désigné pour les revues militaires et les émouvantes cérémo nies semblables à celle qu’il nous fut donné d'applaudir le 14 Juillet. Du reste, l’inconvénient si grave de Montfuron, à savoir : le dégagement impossible de la foule, serait tout à fait supprimé à Borély., Au contraire, le Prado, sur lequel défileraient les troupes à l’aller et au retour, constituerait un deuxième emplacement de revue. Applau dies sur les pelouses, les phalanges militaires le seraient de nouveau sur notre splendide promenade, où le public se masserait à l’aise. Et., de cette façon, tout le monde pourrait voir et bien voir. Veuillez agréer, etc. — Un Lecteur Assidu. Les motifs qui sont indiqués par notre honorable correspondant nous parais sent être de ceux qu’on ne peut négliger et, pour notre part, nous les tenons poui excellents. — R.,...