PRÉCÉDENT

Le Petit Marseillais, 19 mars 1896

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Marseillais
19 mars 1896


Extrait du journal

En vérité, je vous le dis, rien ne précipite les mouvements du cœur comme de telles manifestations où rien d’officiel, de prévu, ne vient encadrer la démonstration. C’était bien là, en face de ces navires divers, dans cetto rade cosmopolite, l’élan de deux cœurs amis, se retrouvant au hasard du chemin. C’est la preuve indéniable de la plus franche amitié de la sympathie spontanée. Après cela, on peut aller au loin servir la France, quand on est son enfant. La France est aimée, je l’ai vu. Mon plus cher désir est de la revoir, après l’avoir servie sans mesure. Et j’entends, sur le pont du navire qui nous emporte dans l’autre hémisphère, un dt; mes plus aimables compagnons do route, M. le payeur principal de Madagascar, né, comme moi. sur les bords fleuris de la vallée de la Seine, fredonner ces paroles que ma nounou çliantait pour m’endormir : J’irai revoir ma Normandie C'est le pays qui m’a donné le jour. Lucien Girod-Genet....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

En savoir plus
Données de classification
  • emin pacha
  • khar
  • dimanche
  • bernard
  • sugier
  • molière
  • offenbach
  • balleux
  • nissen
  • l. blanc
  • stanley
  • soudan
  • france
  • angleterre
  • daniel
  • marseille
  • tonkin
  • paris
  • egypte
  • montpellier
  • wolseley
  • xvie
  • iu
  • henriot
  • etat
  • longchamp