Extrait du journal

l,e# d^bavue ? C'était impossible, et la pauvre femme assurément se trompait.. îe vous dis qu'elle est partie ! répéta Madeleine désesnérée En voici la preuve. Tenez ! tendait au docteur une lettre qu'il u ’ Pouvant ajouter foi même aux témoignages de ses yeux. • Ma bonne Madeleine, était-il écrit, ne sois pas fâchée après moi je t’en conjure, par donne-moi d’avance... • Ce que je vais faire est un peu risqué, je le sais, pour une jeune fllle mais je n’ai que ce moyen, cette chance unique de rejoindre ma pauvre mère, et de la ramener à la mai son repentante, avant le retour de mon cher papa, qui, de ceüe manière, ignorera tou jours le malheur qui aura failli l'atteindre. « Avant que le scandale soit irréparable, je dois agir. -«Je pense être de retour bientôt, mais je ne t’en dis pas plus long car le temps presse. • Je t’embrasse et t'aime de tout mou cœur, • Odette DK Méricourt. » Le jeune médecin dut enfin se rendre à l’évidence. Cette lettre avait été écrite par Odette, par Odette qui courait, croyait-elle, chercher sa mère... Oh ! la pauvre enfant, quelque piège sans doute, quelque guet-apens dans lequel, can dide, elfe était allée donner tête baissée— Vous n’avez encore interrogé personne T demanda Philippe à Madeleine, d’une voix si altérée qu’il fit pitié à la pauvre mère, si cruellement frappée cependant. — Non, monsieur ! Est-ce que Je serais ce que je faisais seulement ! Quand, au lieu de ma fille, J’ai trouvé cette lettre dans sa chambre, tout autour de mot a tourné... ef moi-même J’ai failli tomber aspar ce coup... _ la. misérable, éflg me...