Extrait du journal

Il s’approche d’un spahi et l’éveille : — Prends ton sabre. Tous deux reviennent près du chef immo bile. Le spahi dégaine et présente la lame au blessé, qui passe son doigt le long du tran chant. — C’est bien, fait-il. Tue-moi. Et il s'agenouille, le cou tendu. Le spahi recule d’un pas ; il tient le sabre à deux mains ; d’un mouvement brusque son corps se courbe en arrière, ses bras à demi ployés s’élèvent au-dessus de sa tête, la lame arille, une détente de reins le lance en avant ; un éclair traverse la nuit, le sabre tombe... Le chef des Dienné a roulé, la tête à demi détachée ; il a rejoint ses compagnons d’armes. Lieutenant-colonel Baratier.'...