Extrait du journal

Saint-Denis, 30 juin. J’ai constaté dans ces derniers temps que les journaux des grandes villes de France avaient entrepris une campagne assez vive contre le plus fidèle ami de l’homme— quand il n’est pas enragé — le chien. La question canine m’a même semblé avoir chez vous, à un moment donné, uty importance presque aussi grande que la question Boulanger... Eh ! bien, figurez-vous qu’ici même, dans notre lie, au milieu de l’ucéan Indien, la presse locale en est réduite à jeter elle aussi son delendi canes ! Nous avons trop de chiens, on les rencontre partout en troupes errantes, ou cheminant isolés, mais toujours disposés à montrer les dents. L’autre jour, vers 7 heures du matin, quelques habitants de Saint-Denis passant devant la mairie se sont amusés â compter les chiens qui attendaient — je me de mande quoi ! — à la porte de M. le niaire, 11 y...