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Le Petit Marseillais, 22 juillet 1888

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Le Petit Marseillais
22 juillet 1888


Extrait du journal

Hier, je me trouvais par hasard sur le quai de la gare de l’Est, à l’arrivée d’un express de grande ligne, quand quelques personnes, qui attendaient comme moi, se dirigèrent vers le wagon de la Compagnie des Sleeping-Cars. Bientôt j’en vis descendre deux jeunes ïemmes. dont l’une me frappa par sa re marquable beauté. D’une haute élégance Je taille, les cheveux d’un noir bleu, les traits d une pureté et d’une distinction incomparables, le teint mat, les yeux ve loutés des filles de l’Orient, une grande noblesse d’attitudes ; elle semblait, suivant l’expression du poète, porter en elle-même sa grandeur et sa majesté. Mais ce magni fique ensemble était comme voilé d’une teinte d’étrange mélancolie. A peine sur le quai et après avoir serré affectueusement les mains d’une dame qui s’était élancée au-devant d’elle et répondu avec une dignité bienveillante au salut profondément respectueux des personnes...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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