Extrait du journal
faire de l’école d’agriculture à établir àValabre ne figure pas dans son rapport. M. i,e Préfet répond que cette affaire était sou mise à une décision ministérielle qui ne lui est parvenue qu’après l’impression du rapport et que ce nouveau dossier figure parmi ceux qu’il vient de déposer sur le bureau. M. le préfet donne ensuite lecture d’un décret présidentiel annulant le vœu émis, le 29 août, par le conseil général, relatif à ce qu’une amnistie soit accordée aux condamnes politiques et tout particulièrement aux enfants de Marseille. M. Leydet adresse une question à M. le préfet pour lui demander si le vœu de la commission dé partementale,relatif à la circulaire sur les protêts, doit être soumis au conseil général. M. Velten : Certainement. M. Leydet : J’appelle aussi l’attention du conseil sur la nouvelle circulaire relative aux adresses des télégrammes : c’est là une mesure vexatoire qui laisserait croire que, dans l’administration, il y a des ennemis de la République. M. le Préfet. — C’est là une question qu’il vau drait mieux porter à lu tribune de la Chambre, car ces instructions sont autorisées par le ministre et s’adressent à ses agents. M. Leydet. — Mais sont-elles inspirées par lui? C’est là la question. Je compte adresser une ques tion à ce sujet au ministre compétent, mais je ne peux le faire que dans un mois et demi, et d’ici là j’estime que le Conseil général doit s’en occuper. M. Baragnon estime lui aussi que c’est là une mesure fiscale dêplorale qui vise le commerce ; il s’associera au vœu qui pourrait être déposé. M. le Préfet dit qu’il s’assurera réellement si cette circulaire existe ; il n’en a pas encore eu connaissance. Après une courte discussion, M. le président donne lecture des rapports qui seront soumis aux commissions et déclare la séance levée. A ce moment un des spectateurs se lève et de mande à M. le président s’il peut dire quelques mots. Au milieu de l’étonnement général, M. le pré sident répond négativement, interrupteur est aussitôt entouré par quelques conseillers qui lui demandent ce dont il s’agit : c’est un ouvrier qui prétend avoir adressé au préfet une lettre au sujet d’une séquestration arbitraire à l’asile d'a liénés. On promet à ce brave homme de s’occuper de son affaire et l’incident, on peut le dire, passe en somme inaperçu. La séance est levée à 3 heures un quart jourd'hui mardi, à 2 heures très précises, l publique.— L. B. VAR On nous télégraphie de Draguignan : La séance d’ouverture du conseil général a eu lieu aujourd’hui, sans incident notable. Après la répartition des affaires entre les diverses com missions, les conseillers se sont ajournés à de main. HÉRAULT On nous télégraphie de Montpellier : Le conseil général de l’Hérault a tenu aujour d'hui à 3 heures de l’après-midi la première séance de la session, sous la présidence de M. Lisbonne. L’honorable président, en ouvrant !a séance, a fait l’éloge de la nouvelle loi municipale, qui est, a-t-il déclaré, un pas en avant vers l’autonomie communale. « Le verdict du 4 mai, a-t-il dit on « terminant, sera une manifestation éclatante, < consacrant définitivement la stabilité de nos « institutions. » — B....
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
En savoir plus Données de classification - leydet
- barbaroux
- donne
- cousin
- guérin
- maurel
- gain
- mallet
- perrier
- rédier
- marseille
- miè
- mié
- paris
- aix
- bône
- algérie
- vaucluse
- tunis
- panama
- la république
- école d'agriculture
- wolseley
- la génys
- conseil général
- d. g.
- crédit foncier
- banque de france
- suez
- crédit lyonnais