Extrait du journal

tu te souviendras combien J’aimais Thérèse et tu l’aimeras pour nous deux et tu lui con sacreras ta vio... tu feras son bonheur... tu feras que jamais un souci ne l’atteigne... | — Je te le promets 1 dit Jean-Marc en pleu rant. — Je ne possédais que mon amour, dit Samson... Je lais mon testament et n’ai pas autre chose à te léguer. Et il souriait toujours. — Mais il faut que je parte, dit-il, je ne veux pas être en retard. Il s’en alla un peu vite, sans doute parce que l’émotion le gagnait, lui aussi, et non sans avoir une dernière fois embrassé son frère. , , Jean-Marc, ainsi qu’il l’avait dit, le suivit à distance, et c’est à la lisière de la foret de Bruadan qu’il attendit l’issue du duel. Quand les détonations arrivèrent jusqu’à lui, l’air manquant tout à coup à ses pou mons, il tomba à genoux, comme foudroyé. Puis, 11 se mit à courir, pareil à un fou. Il n’avait pas marché depuis cinq minu tes qu’il s’arrêtait ; deux autres détonations éclataient comme des coups de tonnerre. Il comprit, laissa échapper une sourde exclamation et accéléra sa marche. Quand il fut aux Arbres-Verts, il vit Barlgoud, penché sur Samson, il vit lo comte blessé, il vit Clément mort, il entendit, ainsi que dans un rêve, les paroles du comte, les réponses du garde. Il se précipita dans la clairière, avec un grand cri : — Samson ! Samson! Et tombant aunrès rie son frère. 11 l’on-...