Extrait du journal

Le peuple souverain ne pouvant exercer lui-même en souveraineté désigne ceux oui veulent et agissent en son nom. Les règles juridiques suivant lesquelles s'effectue celte désignation, constituent le droit elccU>,(> il s'agit d'abord, de déterminer ce que comprend le corps électoral charge de représenter la Nation. Ensuite, il faut dire comment ce corps électoral exprimera sa volonté. Il est cfriir que si c est dune manière mensongère, tout l’édifice s'écroule et la République démocratique n’est plus qu’une sinistre farce jouée dans te décor truqué et parfois tragique des élections. ... .. La question est donc capitale. Il faut que la loi assure llionnetete de l'élection. En France, les textes de base sont l'œuvre de Napoléon III. ce sont les deux décrets du 2 février 1852. Il faut remarquer quà cette époque, les mairès étaient nommés, et non pas élus, et que l'on voulait assurer la mainmise du gouvernement sur les opérations électorales. Ces te vtes toujours en vigueur, ont été maintes fois renia niés et complétés. lois du 7 juillet 1874. du 5 avril 1884. du 29 juillet 1913, du 31 mars 1914. du 12 juillet 1919, du 21 juillet 1927 ; décrets-lois de 1926 et 1934. Il s’agissait. quand une fraude était devenue apparente, de l'empêcher, mais parfois le remède, ainsi que nous le verrous, s'est avéré pire que le mal. C'est en somme, une course entre la loi et la fraude et pour retarder la marche de la loi. lu fraude laisse tomber devant ses pas, les pommes d'or des élus gouvernementaux. Mais les récents événements viennent de nous démontrer que les fraudeurs ont pris une si redoutable avance, qu’il est nécessaire d'agir. Où en sommes-nous et que faut-il faire ? C’est ce que nous allons voir en étudiant les dispositions de la loi et leurs lacunes dans les trois phases de l'élection : la préparation des listes électorales, le rote, la détermination et la proclamation des élus....