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Le Petit Marseillais, 23 novembre 1910

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Le Petit Marseillais
23 novembre 1910


Extrait du journal

malheureusement très ignorées et dé pourvues de sanction. Devant l’inanité de ces contrôles divers, il faut que le Parlement mette en mouvement ses attributions. Il possède le rouage nécessaire, c’est la commission des comptes définitifs ou des lois de régleront. . . . Mais le plus souvent le gouvernement la saisit trop tard, souvent aussi elle pro cède trop lentement ; il y a, en moyenne, huit ans d’écart entre la date de l’exer cice et celle de son règlement. En huit ans les sanctions s’oublient et les respon sabilités s’évanouissent. M. Caillaux s’était signalé par le nom bre des lois de règlement qu’il avait déposées et l’insistance qu’il avait mise à les faire rapporter. Après son départ, l’administration obtint qu’elles ne fus sent pas discutées, « afin de lui permet-...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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