Extrait du journal

posiez, Philippe. La fatigue à la fin vous ac cable... , Je le vois à votre visage, vous êtes exténué.. — N’importe ! dit H autofort, je ne puis sen tir la fatigue dans l’état où je suis ! D’abord si je restais en place je mourrais d’inquiétude et d’angoisse... R est nécessaire que je m’agite, que je marche... Oh ! je passe rai la nuit à chercher Odette dans les rues... je courrai tout Paris... je-. — Allez toujours dire un mot à cette mallipnvjttisp niptp — C’est vrai, 'intervint Albert. Elle doit nous attendre dans une anxiété cruelle la pauvre femme. Ensuite où irons nous, Philippe, avez vous une idée 7 ... — Aucune, fit avec accablement le jeune docteur, mais je marcherai, je vous le répète, jusqu’à ce que je retrouve Mlle de Méricourt. J’irai au hasard, je fouillerai les rues pavé par pavé ; il me la faut vivante ou morte... En disant cela, Philippe ne put rester maî tre plus longtemps de son désespoir. Il fut obligé de laisser enfin couler libre ment les larmes qui gonflaient son cœur. Une crise de sanglots le secoua, et c’était pitié de voir pleurer lamentablement ce grand garçon à l’âme enfantine et tendre comme celle d’un tout petit.... III Les deux hommes étaient partis, et Sofia restait abîmée dans ses réflexions.... Enfoncée dans son vaste fauteuil, toutes les lampes éteintes dans la grande pièce ta pissée de livres, au dos desquels la flamme dansante du foyer jetait des lueurs intermit tentes et inégales, elle restait là, le coude re plié, le menton dans sa main, repassant dans son esprit les nouveaux incidents qui étaient venus à la traverse de ses projets primitifs... La princesse avait bien escompté l’enlève ment de Geneviève par Léonardo' d’Aspremonte, et les circonstances dans lesquelles se...