Extrait du journal
Il a été décidé, comme on le sait, que les écoles primaires auraient désormais des ins pecteurs médicaux. Inutile de déclarer que, .si la surveillance exercée par ces Inspecteurs doit être sérieuse et continue, il ne pourra en résulter que de salutaires et heureux effets pour la santé des élèves, pour les populations de nos écoles communales. L’inspection des médecins aura pour objet les locaux et le mobilier scolaire ; l’observa tion des règlements relatifs à l’aération, au chauffage, à l’éclairage ; l’état sanitaire des élèves, qui seront examinés individuellement deux fois par an au moins ; l’observation des conditions imposées au personnel des écoles en matière d'hygiène., L’inspecteur aura enfin pour mission de s’assurer si les élèves ont mis à profit les no tions d’hygiène, lesquelles sont inscrites éga lement dans les programmes d’enseigne ment. Mais c’est surtout la visite périodique des élèves qui aura son importance, car, bien sou vent, il en est, parmi eux, atteints de tuber culose, et qui, dans leur milieu, constituent un danger permanent, au point de vue de la contagion. Nous n’avons pas besoin d’insister là-des sus.. En ce qui concerne les locaux scolaires, U est évident que, à Marseille, notamment, où l’on s’est imposé d’énormes sacrifices, la plu part se trouvent dans des conditions qui ne laissent presque rien à désirer. Mais, à la campagne, il en existe encore qui sont mal aménagés et, disons le mot, tout à fait insalu bres. Nous ne mentionnons pas ceux qui sont attenants à des écuries ou à des porcheries. Sans compter qu’il y a des écoles qui ne possèdent pas même une cour ou qui en ont une de six à quinze mètres carrés à peine. Pour revenir à la santé et à l’hygiène des élèves, il serait aussi à souhaiter que, tout comme aux Etats-Unis, en Allemagne et dans d’autres pays, des dentistes fussent attachés aux écoles. On n’a pas idée, faute de soins donnés à la...
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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