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Le Petit Marseillais, 28 janvier 1903

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Le Petit Marseillais
28 janvier 1903


Extrait du journal

Morts... blessés... cfispersés... prisonniers t On ne pouvait... on n osait pas répondre. Auprès de qui serait-on allé se renseigner t L’armée de Mac-Mahon, bientôt réunie à celle de Failly, battait maintenant en retraite dans un désordre désespérant... Oui, après la défaite qu’il aurait pu changer en victoire, de Failly, amère raillerie, était venu se joindre au maréchal qu’il n’avait pas su secourir. „ . . Et, dans cette mêlée confuse de soldats al longeant sur les routes inondées (car la pluie recommençait) leurs colonnes harassées, — l'indiscipline commençait à se montrer... l’in discipline qu’excusaient, hélas l la fatigue et la faim... Oui, les soldats étaient sans pain et Ils tendaient la main en passant dans les vil lages t......

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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Données de classification
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