Extrait du journal

dans toute la splendeur de sa beauté et do sa jeunesse, pour laquelle vous ne serez jamais qu’un être Indifférent et qui, d’indifférent, deviendra sans doute odieux... Une femme que l’on aime follement et pour laquelle on don nerait sa vie... — Mais d’où te vient une pareille certitude! Qui te fait croire!... — Tout et rien, certes, elle a quelque ami tié pour mol... de la gratitude meme... le dé sir de me rendre heureux... et je lui sais gré des efforts qu’elle fait en ce sens... Elle est avec moi d’une correction absolue, douce et prévenante... Et pourtant pourtant elle ne m’aime pas, je le sens... ma présence lui pèse parfois... Elle préfère la solitude... Dans une vie commune, intime comme la nôtre, il y a mille détails sans importance pour les autres et qui, réunis, forment une conviction... Elle ne m’aime pas, te dis-je... j’en suis sûr... Je me heurte, chez clic, à une glace... à une répugnance qui m’affole... Je ne la comprends pas... Elle reste une énigme pour mol, Indé chiffrable. Je redouble do soins et de ten dresses... Elle m’en remercie... et parfois, dans le moment même où je lui renouvelle mes protestations d’amour... je surprends ses yeux, scs yeux si beaux, si expressif, où se lit si bien toute son âme... je les surprends qui s’emplissent de pleurs... comme si quelque souvenir,quelque regret Insurmontable mon tait en elle... malgré elle... malgré tout... — Mon pauvre Michel, tu te trompes, tu te crées à plaisir des chimères, et tu empoisonnes ta vio de gaieté de cœur. — Non, non, hélas l Va, crois ce que Je to dis... elle ne m’aime pas... et, entre elle et mol, il y a quelque chose, Je ne sais quoi, d’insur montable qui nous sépare l’un de l’autre... et qui empêche son amour... — L’as-tu Interrogée !... C’est un cœur droit et ouvert... Elle to répondra... — Je l’ai fait. — Eh bien! , — mut d’abord Interdite et surprise, elle 4...