Extrait du journal

Quelques instants après nous le retrouvons dans son cabinet de travail au château, où Kûlouîh l’attendait avec impatience. L’entre vue entre le maitre et le serviteur indien avait, dû commencer orageusement car tout d’un coup M. Pélissier Lagarde, pris de fureur, so lève et s’écrie : — prends garde,Ivàlouth.ma 1 acheté m aban donne parfois et je suis dans un de mes mo ments de courage. Vois-tu, ajouta-t-il en venant planter ses yeux hagards dans le regard d’acier de l’in dou, vois-tu, en cet instant par exemple, j’ai assez de cœur pour te tuer et moi ensuite... Tiens, je n'ai qu'à étendre le bras, à prendre ce revolver et ce sera bientôt fait de nous... Kâiouth vit que sou maître le ferait comme il disait. „ 11 eût peur et d’un geste nerveux arrêta le bras qui tenait l’arme homicide. Non qu’il craignît la mort, mais 1 heure n'avait pas encore sonné... — Maître, maître, fit-il doucement, reprends tes esprits et regarde les événements en face, au lieu de te laisser aller à des crises comme une femme. , .. — Tais-toi, monstre ! grondait sourdement Jacques, laisse- moi te punir des crimes que tu m'as fais commettre ; laisse-moi faire jus tice de nous deux !... Ou bien parle! dis-moi pourquoi tu t’es attelé ainsi à ma perte... Que t’ai-je fait, voyons '/ „ Car enfin, on n’aime pas le mal pour le mal... Tu es un monstre, soit ! mais pour m’avoir ainsi gangrené, pour m'avoir poussé chaque jour un peu plus loin vers le gouffre, il te faut un mobile.,.. . A Or, tu n'es pas cupide... ce n est pas à ma fortune que tu en voulais... La vérité, cette fois, tu me la diras, Je la veux... Choisis, la vérité ou la mort î....