Extrait du journal

s’élèvera pas quelque obstacle Imprévu qui la rejettera dans toutes scs Incertitudes, dans toutes ses angoisses î Ellcxsonne. .. , Elle entend un bruit de pas, un bruit de voix. . , , . La porte s’ouvre et une sœur parait qui lui demande : — vous désirez,madame! — je viens pour voir nies enfants. La sœur parait surprise. — vos enfants ! Nous n’avons ici que des orphelines... — ou des enfants de détenus î — Oui. . . — j’étais en prison. On m a fait grâce. Je suis libre. Et les yeux très doux, souriante, Charlotte redit : — Alors, tout de suite, je suis accourue voir mes deux filles. .. . La petite sœur des pauvres semble de plus en plus étonnée. — votre nom, madame, pour que J’aille le porter à M®* la supérieure! — je suis Charlotte Lamarche. La sœur n’est pas depuis longtemps à l’or phelinat ; elle n’est pas encore familière avec tous les noms et avec tous les drames qui se rattachent à l’histoire des enfants recueillis. Charlotte comprend et explique : 11 y a douze ans, j’ai été condamnée a mort. Ôn m’a graciée. Je suis restée douze ans à Clermont, on m’a fait remise de ma peine, j’ai deux rtiles, Claire et Louise. Un éclair dans l’esprit de la sœur. Ah 1 vous êtes... c’est vous qui êtes la %o n’achèvo pas et rougit devant la con fusion qui se peint sur le visage de Charlotte. Ccllo-cf a baissé les yeux et a murmuré : — oui... je sala que l’on ne m appelle pas autrement. — Entrez 1...