Extrait du journal

chisme. Vous êtes-vous jamais dit, ma petite amie, (pie nos actions, les moindres, ont des conséquences qui ne dépendent pas de nous. — C'est en mesurant les conséquences de nos actions que j’ai agi comme je l’ai fait. —• Si c’était ma nièce qui parlait, ce serait parfait, mais vous ! une femme qui avez vécu, qui avez souffert, vous n’avez pas su hausser votre cœur au-dessus des petits préjuges. — Ce ne sont pas des préjugés, ce sont lois absolues. — Je le conteste ! ces luis-lù ressemblent as sez aux moyens d** persuasion de» inquisi teurs... (."est pour le plus grand bien de Bru no d’AIbis que vous l avez torturé... En som me qu’est-ce qui vous sépare... Votre ex mari ? non, il est impossible que vous vous considériez comme ayant des devoirs envers cet individu. — C’est une question, en tout cas, j’en ai vis-à-vis de moi-même, et c’est pour ceux-là que je*réclame. — Voilà ce que je voulais vous faire dire. Vous avez le droit, je dirai le devoir, de ne pas mutiler votre âme... Qu’allez-vous faire main tenant de votre vie ? Car ayant repoussé ce lui-là ce ne sera pas pour en accueillir un autre. — J’ai Thierry, à qui je puis être une se conde mère. , — Illusion, il a une mère, qui vous est très inférieure, mais qui, n anmoins, forcément, passera la première : Thierry peut devenir un appoint sérieux dans votre existence. Il ne peut être un but. Notre père, resté veuf, aurait pu l’être ; j’eusse été de votre avis, mais en dehors de lui. dans la fpmille, per sonne !... Vn homme vous aime, qui, par un merveilleux hasard, est un parent, que vous pouvez voir librement, aisément ; sans doute, il a eu quelque raison de croire qu’il ne vous était pas indifférent ; il s’est donc leurré, il a espéré Savez-vous bien qu’il a été rude...