Extrait du journal

Pour résumer l’opinion reçue d’un peu tous les cotés, on péut dire que c'est par le cri de : « Comment, endfc#a lui ! » qu'a été accueilli le : « Coucou, me revoilà ! » de M. Combes, surgissant à la réunion de la Gauche radicale socialiste du Sénat. D’autre part, il faut constater que l’an cien président du conseil des ministres, dans la démonstration qu’il vient de faire pour manifester son intention de recon quérir ki place dont on l'a expulsé, n’a pas cherché à se créer une virginité nouvelle. Tel il était avant sa mémorable défaite, tel il reparaît aujourd’hui, apôtre du Bloc providentiel, sauveteur acharne d'une Ré publique qui ne se porte pourtant pas mal. Plus que jamais, il se croit l'homme nécessaire, indispensable pour grouper les volontés intransigeantes et prendre en main la direction gouvernementale. Ce qu'il a tenté jadis, il prétend vouloir le tenter encore, oubliant que les épreuves par lesquelles il a fait passer la chose pu blique ont paru si calamiteuses que nom bre de ses amis même ont jugé prudent de le jeter par-dessus bord. Mais si sa foi est tenace, tout aussi tena ces sont les mauvais souvenirs laissés par son passage aux affaires. 11 n’a fait que rompre l’union des répu blicains, que substituer à l’accord de tou tes les bonnes volontés une coalition de hasard de multitude d'appétits effrontés. Il a gouverné en tyran absolu qui ne veut rien accepter hors d