Extrait du journal

Elle ne peut l’être que par l’expulsion totale des princes. ' Si on acceptait le projet du gouvernement avec 1 expulsion facultative la question serait toujours ouverte au lieu de laisser la Chambre s occuper des affaires sérieuses et travailler pour le pays. On viendrait sans cesse porter devant elle cette question énervante. D’ailleurs le prince restant serait le repré sentant des princes sortis. La situation resterait la même. Or il importe qu’elle cesse et que le respect de la République soit assuré. Il est impossible donc d’accepter le projet du gouvernement ; car il ne faut pas faire d’exception en faveur de certains princes. Certes, sur une question si ardue, il serait à désirer que les républicains fassent l’union et aient le même sentiment. Mais on peut s’en tendre pour aboutir et ne pas laisser la ques tion pondante. 11 faut une situation normale. Il faut que la Chambre se remette à sa tâche, qui est le dé veloppement pacifique de la démocratie. — (Applaudissements.) M. Pelletan termine par la lecture d’un pro jet qui interdit le territoire français 'à tous les membres sans exception des familles ayant régné sur la France. Une autre disposition édicte des pénalités contre les contrevenants à la loi d’interdic tion. La Chambre fixe à jeudi la discussion de es projet de loi. La séance est levée à 5 heures 40....