Extrait du journal

témoin que celte femme, votre complice. Il faut qu’ciie garde sur son front une tache de sang. — Vous allez vous battre ? clama Héloïse, désespérée. — Oui, répondit Pierre, dont tout le corps était agité d’un tremblement convulsif, oui, nous allons nous battre... à mort. Octave de Larzac se croisa les bras, et dé daigneux : — Avec quelles armes nous battrons-nous? demanda-t-il. J’ai pris mes précautions. Voici mes armes. Et, reculant vers la porte par laquelle il était si soudainement entré, il étendit le bras derrière ia tapisserie elen ramena une paire d’épées de combat. Héloïse poussa un cri strident et voulut s’élancer en avant. Pierre Lopez prévint son mouvement et lui barra le passage. — Un pas de plus — rugit-il — et je vous tue avant de tuer l’autre. Elle recula, gémissante, devant la pointe d’acier menaçante. Alors, le jeune homme jeta l’une des épées à son ennemi. — Cette chambre est assez grande pour que nous y vidions notre querelle, dit-il. — Et... si je ne me bals pas? — questionna Larzac, frémissant. — Je vous soullletterai — prononça Pierre d’une voix rauque — je vous cracherai au visage. Refusez-vous encore? — Non, répondit i officier, dont la patience était à bout. — Et, se baissant, il ramassa l’épée gisant sur le parquet. (A suivre. Pieriic Mael....