Extrait du journal

Combien il est regrettable qu'il n'ait pas tenté cette croisade à l'heure où il tenait les rênes du gouvernement 1 II en est temps encore. S'il voulait prêter la main aux républicains partisans de la réforme fiscale, et leur obtenir l'adhésion de tous les privilégiés qui hurlent!. comme chat qu'on êcorche dès qu'on parle de procéder à une refonte profonde de notre système d'impôts, cette fois M. Aristide Briand aurait droit à la gratitude du parti républicain. Mais il s'en garde bien ! Sa fédération des « gauches » a trop besoin du concours des droites conservatrices ; de la grande presse hostile à la réforme fiscale ; des grandes banques et des puissants syndicats de résistance à l'impôt sur le revenu. Et déjà il leur a donné un gage....