Extrait du journal

ques italiennes au moyen-age. une ere de suspicion a pesé sur ce malheureux pays. Les habitants en sont encore tout enveloppés et imprégnés. L'intérêt du parti au pouvoir primait le droit. Les dénis de justice étaient nombreux. Les protestations des victimes étaient étouffées. Les élus accrochés à leur mandat couvraient de leur pouvoir, de leur influence, de leurs amitiés, toutes les turpitudes de leur clientèle électorale. Les représailles sous-préfectorales intimidaient les petits et faisaient réfléchir les grands. Tout le monde était courbé sous la puissance du maître. Ses créatures occupaient tous les emplois. Les administrateurs nommés par les prédécesseurs de M. le président du Conseil étaient à son entière discrétion. Ils se prêtaient à tous ses caprices, à toutes ses fantaisies. "-...