Extrait du journal

Nous estimons, a dit le ministre, et je suis heureux de le dire devant le préfet des Pyrénées-Orientales, qui connaît la pensée du gauvernement grâce aux instructions qui lui ont été données comme & tous ses collègues, qu'il faut faire de la politique. Mais nous entendons que cette politique soit conforme aux principes exposés dans la retentissante et admirable déclaration de M. le président du .'conseil. Nous voulons l'apaisement et la détente. Nous ne voulons pas que la démocratie gaspille son énergie dans des luttes mesquines et terre a terre. Nous n'entendons pas que la politique soit' un combat de misérables haines locales ; nous désirons faire l'union de tous les républicains, je puis même dire de tous les bons Français, dans une action commune pour le progrès' so-, cial et, pour la prospérité nationale. En faisant cela, nous sommes certains de bien servir la' République....