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Le Temps, 18 septembre 1877

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Le Temps
18 septembre 1877


Extrait du journal

lentes intentions et une recherche du style expressif et dramatique, dont il faut d'au tant plus tenir compte que la pièce est fort ingrate; ce n’est au fond qu’un perpétuel duo d'amour, entrecoupé de quelques chœurs ou chansons en guise d’épisodes. Dans la scène d’introduction il y a de bonnes parties, mais elle est un peu trop . longue ; les auditeurs ne peuvent guère comprendre les paroles dans la discussion qui s’élève au sujet du jeune étranger. Au théâtre, on passe ensuite à la tarentelle avec chœur; si elle n’est pas originale, elle a du moins beaucoup d’entrain et de mouvement. Le premier*duo de Graziella et de Stéphane a du charme; seulement, les visions et les extases en musique ne réussissent jamais ; je l’ai déjà constaté ; celle que M. Choudens a intercalée dans le duo ne me donnera pas tort. La prière adressée par Graziella à la Madone n’a rien que d’ordinaire ; on peut mettre des prières partout, aussi bien que des chan sons à boire, des chœurs de soldats, de paysans ou de matelots. Les couplets de Cecco ont produit un bon effet ; Troy a • surtout dit avec beaucoup de sentiment le refrain : C’est pour être aimé qu’il aime, Moi je t’aime pour t’aimer. Un gracieux chœur de jeunes filles ter mine le premier acte; la toile ne doit rester baissée que pendant deux minutes, et elle n’a d’autre motif de se baisser que pour faire uu point d’arrêt dans la durée totale de l’ouvrage, qui est de cinq quarts d’heure. La romance de Stéphane a dû son succès au refrain : « Poisons mortels, etc. » où il y a plutôt des effets de voix qu’une pro fonde expression mélodique. Les couplets de Juana sont dans la forme ordinaire de romance, comme par exemple les couplets bien connus du Val d'Andorre : « Fau dra-t-il donc, pâle, éperdue », lesquels commencent par une noire et six cro ches, malgré les . syllabes longues et Jes...

À propos

Le Temps, nommé en référence au célèbre Times anglais, fut fondé en 1861 par le journaliste Auguste Neffzer ; il en fit le grand organe libéral français. Il se distingue des autres publications par son grand format et son prix, trois fois plus élevé que les autres quotidiens populaires. Son tirage est bien inférieur à son audience, considérable, en particulier auprès des élites politiques et financières.

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