Extrait du journal

Après m'avoir félicité au sujet de Certaines paroles de paix et de conciliation que j'adressai, il y a quelques jours, aux fidèles de mon diocèse, et après m'avoir manifesté l'étonnement que lui fait éprouver l'hostilité systématique d'une portion du clergé à l'égard de la République, il concluait : « Si, au lieu de regimber contre les arrêts de la volonté nationale, nous étions entrés résolument et sans arrièrepensée dans le mouvement qui emporte les peuples, nous serions les citoyens acceptés d'une République, tandis que nous sommes comme des émigrés à l'intérieur. Je crois cependant que l'on commence à comprendre la nécessité de s'adapter aux temps nouveaux et avant longtemps peut-être on sera convaincu que 89, en émancipant la société civile a, du même coup, fait tomber les chaînes dont l'ancien régime avait chargé l'Eglise. »...