Extrait du journal

Ce que j'ai à dire, c'est que le Comité général, après en avoir délibéré — je reviendrai tout à l'heure sur cette délibération — chargea son secrétaire général de communiquer au directeur de l'administration pénitentiaire au ministère de l'intérieur l'ordre du jour adopté par la réunion. Très courtoisement reçu par M. Grimanelli, le secrétaire général emporta l'assurance que les faits à propos desquels on s'était plaint, étaient inexistants ; c'està-dire que les règles habituelles n'avaient point été transgressées, et que si les journalistes en question avaient pu se croire autorisés à réclamer contre une assimilation intolérable avec des condamnés de droit commun, surtout en ce quiconcernait leurs communications avec leurs parents, cela tenait uniquement à des circonstances matériel les, à la défectueuse organisation de certaines prisons départementales, à l'exiguïté de locaux disciplinaires laissant tant à désirer au point de vue du confort....