Extrait du journal

est laissé aux chevaux que l’on empêche de galoper en leur attachant une sorte de bourre let à l’une des jambes de devant. Les autres, Importées depuis peu d * temps, sont les courses à la manière anglaise. Ce spectacle et la ker messe qui l’accompagne attiraient à Leeuwirden une foule inaccoutumée. Les villes du bord de la mer, les villages voisins envoyaient leur contingent de fermiers et de paysans dont beau coup, vivant de l’élevage des chevaux, avaient dans ces courses un intérêt particulier. Depuis longtemps on se préparait à cette fête. L°s maisons avaient été lavées ou mises en couleur. Les briques des routes étaient appro priées, les arbres reblanchis, les carreaux des maisons surmenés, les vitres brillantes, les casseroles étincelantes. Tout était en joie et liesse, Jusqu’au visage frais et épanoui de ces honnêtes commerçants de Leeuwarden, s’at tendant à des journées fructueuses. La ville regorgeait de monde. Les hôteliers et les au bergistes étaient sur les dents. Le champ avait été établi à deux kilomètres de Leeuwarden. Les mâts et les drapeaux aux couleurs nationales dessinaient la piste le long de laquelle des cordes étaient tendues. Toute la semaine, les compartimenta bondés des treskschuit avaient déversé les voyageurs sur le port de Leeuwarden. De tous côtés, par ton tes les routes, ce n’étaient que bocrenohais aux caisses recouvertes de sculptures peintur lurées eu couleurs rehaussées d’or, et dont les chevaux harnachés avec des pompons rouges, avaient leurs longues crinières noires tressées et entremêlées de rubans. Le dimanche des courses, le champ, les abords dfe l'hippodrome, l'amphithéâtre et toute la campagne offraient un coup d’œil magique....