Extrait du journal

militaires ou soldats , elle contiendra les Arabes, fera au besoin nourrir la guerre , et appuyée p ;r les places de la tôle et de l’Atlas , résistera à toutes l»*s attaques. Il faut donc bien se garder île mettre sur la même ligne les dépenses qui pourraient être faites dans la Polynésie et celles que réclament pour leur entretien et leur dé veloppement les importantes colonies que nous venons de nommer. » Le vieux quartier des Merciers, à la Rochelle, semble être , depuis quelque temps , fatalement condamné à subir les ravages du feu. On se rappelle le sinistre dont 51. Bennud-Poyaud fut la victime ; il y a six mois à peine, l’incendie dévorait les riches magasins de MM. Châtelain et Camus, situés impasse des Bécollets; et voilà que, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, il éclate dans ceux de M. Janson, mercier, et réduit eu cendres un quantité considérable de marchandises. C’est à une heure et demie environ que la présence du feu fut signalée. Aussitôt l’alarme se répandit dans les rues environnantes, et en un iosiant plusieurs habitans accoururent sur les lieux. Averti l’un des premiers, M. le maire s’y rendit en toute hâte et il fut suivi de près par d’autres autorités civiles et militaires et par une foule de citoyens. On forma des chaînes, on se mit en devoir de faire jouer les pompes ; mais avant que les secours fussent organisés, les flammes, alimentées par une masse d’objets combustibles, avaient déjà fait des progrès désastreux. Dans l’impossibilité de sauver les marchandises, il fallut songer .1 garantir les maisons voisines, et à concentrer l’incendie dans les magasins où il déployait son activité dévorante. On y parvint, grâce à des efforts inlclligens et soutenus. C'est dire assez que tout le inonde a fait son devoir. Le magasin et tout ce qu’il renfermait a élé détruit. Les marchandises, qui étaient assurées, consistaient principalement eu papier, galons, fils, laines, jouets d’enfaus, etc....