Extrait du journal

« — Il y a peu de temps, je reçois une » invitation de M. le baron Descamps» David, me priant d'aller le voir. Au » jour et à l'heure indiqués, je me trou» vai dans son cabinet et il me tint ce » langage: « Il y a quelques jours, visi» tant les locaux du Musée Wiertz, j'ai » trouvé là, dans un coin verdoyant, une » maison inhabitée, abandonnée. Je me » suis dit qu'elle pourrait parfaitement » convenir à un poète, à un écrivain. Et » j'ai pensé à vous. Voulez-vous être mon » hôte? » Le ministre m'avait dit cela » de façon toute simple, très amicalement, » très affectueusement. J'allai voir la mai» son. Elle était bien délabrée ; mais, enfin, » le baron Descamps-David m'avait as» sure qu'on y ferait tous les travaux de » réfection et d'amélioration qui s'impo» saient. J'acceptai. J'acceptai surtout » parce que je fus charmé par le coin » joliment pittoresque où s'élève cette mai» son silencieuse, poétique et noble. J'a» dore les arbres, je suis au nombre de » leurs défenseurs; et il y en a là beau» coup et de très beaux. »...