Extrait du journal

La discussion élevée sur la question des vœux à Vannes a abouti à l’ordre du jour suivant, voté à la presque unanimité : « Le conseil, maintenant le droit qu’il a toujours eu d’émettre des vœux toutes les fois qu’il est légalement convoqué , vil l'inop portunité d'en émettre dans les circonstances présentes, passe à l’ordre du jour. » On ne pouvait guère imaginer, dit la Concorde , une plus fausse manière de poser la question. Ceux qui voulaient émettre des vœux dans celte session ont été obligés de voter contre l opportunité, afin de voter pour le droit. Ceux qui, afin d’obtenir qu’on ne fit pas de vœux en la circonstance présente, avaient soutenu que le conseil n'avait pas le droit d’en émettre, ont voté pour ce droit , afin de voler contre l'opportunité. Le résultat de cette longue délibération, c set que le conseil se re connaît formellement le droit d'émettre des vœux toutes les fois qu'il est convoqué. En la circonstance présente, ou n a pas voulu en .-mettre : c'est priver la constitution de son principal gage de du rée. A Bennes, le conseil général a constaté son droit aussi irnpiescnptiblf* qu’incontestable de s occuper de toutes les matièies qui rentrent dans ses attributions et fait réserve expresse de ce droit....