Extrait du journal
Noos pensons que le passage suivant, et surtout les lignes que nous imprimons en italiques, du discours prononcé par M Louis Bonaparte au banquet qui lui a été offert à Cher bourg, offrent un sens assez clair pour qu’on ne puisse plus se méprendre sur S'\s espérances et le but vers lequel il as pire, pas plus que sur la velouté qui imprime le mouvement aux affiliés du Dix Décembre. « Plus je parcours la France, et plus je m'aperçois qu’on attend beaucoup du gouvernement. Je ne traverse pas un département, une ville, un hemeau, sans que les maires, les conseils généraux et même les représentants, me demandent, ici des voies de communi cation, tels que canaux, chemins de fer, 1 achèvement de travaux entrepris, partout enfin des mesures qui puissent remédier aux souf frances de l’agriculture, donner la vie à l’industrie et au com merce. Ri n de plus naturel que la manifestation de ces vœux ; elle ne frappe pas, croyez-le bien, une oreille inattentive; mais à mon tour, je dois vous dire, ce» résultat» tant désirés ne s'obtiendront que si vous me donnez les moyens de les accomplir, et ce moyen est tout entier dans votre concours à fortifier le pouvoir et à écarter les dangers de l'avenir. Pourquoi l’empereur, malgré les guerres, a-t-il couvert la France de ce* travaux impérissables qu’on retrouve à chaque pas, et nulle part plus remarquables qu'ici ? C’est qu’indépendammenj de son génie, il vint une époque où la nation, fatiguée des révolutions,...
À propos
Fondé en 1837 à Nantes, L’Hermine était un quotidien monarchiste légitimiste dirigé par Jacques Crétineau-Joly. Il disparaît en 1850.
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