Extrait du journal

si je t’aiderais à réparer une 'faute; ce que j’ai dit : hier, je le répète aujourd’hui, je suis prête; - * , — Tu ne m’as pas compris, Juliette. Là faute dont je parle n’est pas commise encore. — Alors?.., — Attends. Mais la nécessité me force à la commettre, et j’en souffre. — Aucune nécessité ne peut 'obliger à faire une chose que Ton reconnaît mau vaise. — Je suis pauvre. — Tu n’as jamais été aussi à l’aisé. — Grâce aux secours de Lueien dont je: suis humilié.. — Humilié d’un aide aussi délicat que désintéressé, cela n’est pas raisonnable. — Que veux-tu? ou n’egt pas maître de ces choses-là. — Mais tu travailles à présent ; tu: pourras bientôt désintéresser notre ami. — Non. Cela ne durera pas longtemps. Quoique je réussisse assez bien le buste, il me faut encore beaucoup d’étude et de travail pour arriver à être un véritable artiste. Or, pour travailler et attendre, il faut de l’argent. La découverte des dix mille francs, en rendant Juliette aveugle sur toute autre chose, l’empêchait de comprendre où voulait en venir lé sculpteur. Elle de manda: — As-tu un moyen de tren procurer ? —• Oui. . — Honnêteiuent? — Ce n’est pas malhonnête; mais dou loureux pour moi. — Je ne comprends pas du tout....