Extrait du journal

que j’ai raison. Voyons, marquis, restez. — Je ne veux pas voir cet homme, odieux, et puisque vous me refusez votre aide, il faut que j’en cherche d’autres. — Je vous assure que si vous réussis sez, mon cher ami, je serai bien contente et vous en saurai gré. Elle dit dans l’escalier, tout haut, en remontant chez elle. — Est-ce embêtant! ce n’est pas ma faute à moi si Lucien s’est laissé prendre. Qu’il se débrouille. Il est jeune, et ce n’est pas une bête. Je ne peux pas pour lui, que je ne reverrai peut-être jamais, me mettre mal avec mon magistrat, un homme qui fait ce qu’il veut des autres hommes et tourne sous ma main comme un tonton. — Qu’est-ce qu’il voulait donc, cette canaille de marquis ? — Tiens, ça me fait l’effet d’être réci proque cette opinion-là entre vous deux. — Il vous a dit du mal de moi. > — Pas trop. Seulement, je crois que vous ne vous adorez pas. — Enfin, que voulait-il ? :— Me demander grâce pour Lucien. — A vous ? — Oui ; il se figurait que je n’aurais qu’un mot à te dire pour ça. — Singulière opinion de la justice ! — N’est-ce pas? — Que lui avez-vous répondu, Ida ? Que tu m’as défendu de m’occuper jamais des choses de ta profession, et que je te l’ai promis -...