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L’Intransigeant, 29 novembre 1888

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L’Intransigeant
29 novembre 1888


Extrait du journal

une surprise pour toi,.n'est-ce pas? Eh’ bien ! je crois en savoir assez pour me risquer en province dans trois ou quatre mois. Tu iie me feras jamais croire que c’est line rupture cherchée par moi. Ceci à été entendu cent fois entre nous. Du reste, tu ' m’aimes assez pour faire le voyage d’Amiens ou de Lyon sans te Iaindre si tu sais que je t’attendrai les ras ouverts. — Oh ! . — Eh bien ! alors? Quelles idées vas-tu te forger ! C’est stupide de te désoler trois mois- d’avance, surtout pour un change ment dans mon existence, que tu as prévu et même facilité. — Oh! si tu pouvais comprendre... — Tu es fou. Ce fut tout ce qu’elle trouva pour, le remercier. , Le lendemain, vers deux heures, un commissionnaire apporta- une grande boîte au nom de M. Jean Denollier. Il ne dit pas qui l’envoyait. Jean, qui rentra quelques minutes après, ouvrit, très intrigué, la boîte à sou adresse. Elle contenait un gros bouquet de lilas blanc. . Le lilas blanc était la fleur préférée;de Louise de Courangis. Jean savait cela. Lorsquelle était au couvent, Jean lui envoyait des branches de cette fleur triste et exquise. Même il l’appelait parfois ; a Lilas blanc » comme sobriquet....

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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