Extrait du journal

On m'aura pardonné l'infidélité commis, Jans ma dernière lettre, à l'endroit de ma promesse de ne m'oocuper, au coeur de l'Espagne, que d'affaires sérieuses. Mais, dans 1 intervalle de deux trains, j'ai pensé que quelques notations pittoresques étaient excusables et ai laisse courir ma plume au souvenir et à l'évocation de Sévillt (1). De retour à Madrid, je m'empresse, pour réparer cette faute, de vous transmettre, aussi fidèlement que possible, les déclarations que m'a faites l'un des ohafs les plue on vue du parti catholique espagnol, dont, par discrétion, je laisserai le nom dans la pénombre discrète où il a voulu, d'ailleurs, qu'il reste. Fidèle à ma volonté d'informer de façon impartiale les lecteurs de ce journal sur le problème religieux en Eepagne, je me gardarai de dénaturer par le mauwre commentaire ce document dont l'authenticité acquiert, du fait qu'il émane d'une source absolument autorisée, une importance capitale. Nous tacherons, dans une prochaine lettre, d'entendre l'autre son de cloche, qui sera transmis avec les mêmes scrupules. Voici donc, ce que m'a dit l'illustre homme politique dont, hier encore, la destinée émouvait la presse europécnne....