Extrait du journal

Dès la rentrée parlementaire de 1932, nous adjurions M. Herriot et ses amis de rompre avec les socialistes. toujours impérieux et insatiables, et d'opérer une loyale concentration afin de sauver les finances publiques. Ah que d'économies si l'on nous avait écoutés, économies de temps, de peine. d'argent et de sang Combien plus haut serait notre prestige à l'étranger Et combien mieux équilibrée serait la santé morale et physique de la Nation française, à laquelle on eût évité toutes les excitations et tous les traumatismes qui l'affolent depuis les élections cartellistes Oui, nos nerfs et nos cœurs ont besoin d apaisement. apaisement par la justice, par la sécurité et par l'union. Le Gouvernement le sait et le comprend il possède, avec les décrets-lois, le moyen de nous procurer sous diverses formes cette paix nécessaire, tout en préparant les réformes et rénovations qui s'imposent. Nous comptons bien que MM. Doumrrgue, Herriot et Tardieu se montreront à la hauteur des tâches positives que, maintenant, le pays attend d'eux. L.-A. PAGES....